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La FIA revient sur la confusion de la fin de course à Monza

Un porte-parole de la FIA a expliqué pourquoi le Grand Prix d'Italie, qui s'est terminé sous régime de voiture de sécurité dimanche, n'a pas été relancé après l'abandon de Daniel Ricciardo.



Les supporters italiens de la Scuderia ont sifflé. Une bronca énorme s’est emparée des tribunes de Monza dimanche en fin d’après-midi. En cause, la gestion par les commissaires de la fin de la course, qui s’est achevée sous régime de voiture de sécurité alors que la monoplace de Daniel Ricciardo, à l’arrêt avant la parabolique, a tardé à être retirée. Résultat, les fans ont été privés d’une relance qui s’annonçait explosive.

Problème, les équipes et la direction de course se sont toujours entendues pour faire en sorte que les courses ne se terminent pas ainsi. «Je ne comprends pas pourquoi on a fait un tour de plus avec la voiture de sécurité», s’agaçait un Charles Leclerc qui se serait volontiers offert une finale sur un tour face à Max Verstappen.


La FIA a fini par communiquer, expliquant les raisons qui ont motivé la direction de course de ne pas relancer les monoplaces.

«En dépit de tous les efforts effectués pour retirer la voiture n°3 de la piste et reprendre la course, les commissaires de piste ont été dans l’incapacité de mettre la voiture au point mort, et d’ainsi la poussée jusque dans l’échappatoire. Sachant que la sécurité concernant nos opérations est notre seule priorité, et que l’incident n’était pas assez signifiant pour que cela provoque un drapeau rouge, la course s’est terminée sous régime de voiture de sécurité comme stipulé dans les procédures d’accord entre la FIA et les compétiteurs. Le timing de la période de safety car dans une course n’interfère en rien dans la procédure.»


Le sommet sportif du championnat du monde de Formule 1 avait déjà été convoqué à Monza lundi par la FIA mais les événements de dimanche seront mis en avant. La FIA n’était pas en faute, ayant suivi ses propres règles. En soi, c’était un point sensible pour beaucoup après la fin controversée du GP d’Abu Dhabi de l’année dernière qui a coûté à Lewis Hamilton un potentiel huitième titre, lorsque Michael Masi, alors directeur de course de la FIA, a réécrit les règles pour s’assurer qu’un dernier tour de course ait lieu après une voiture de sécurité.


Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a toutefois insisté sur le fait que la catégorie devrait éviter de terminer les courses derrière la voiture de sécurité et que la FIA doit s’en occuper de toute urgence.

« Il y a des leçons à tirer, cela va à l’encontre des principes de tout ce dont nous avons discuté », a-t-il déclaré. « Il n’est pas bon de terminer les courses sous les voitures de sécurité, s’ils avaient su qu’ils ne pouvaient pas la faire démarrer, ils auraient dû mettre un drapeau rouge et redémarrer. Ils vont tous s’asseoir lundi, tous les directeurs d’équipe. Le président est également impliqué dans cette réunion et je suis sûr que cela sera en tête de l’ordre du jour. »


Ces événements ont été accueillis de manière mitigée, cependant Toto Wolff a indiqué qu’il était heureux de voir Neils Wittich, qui était directeur de course ce week-end, agir dans le respect des règlements.

“Je suis vraiment satisfait de voir qu’il y a un directeur de course et des collègues qui appliquent le règlement contre la pression des médias, et la pression des fans et de tout le monde à enfreindre le règlement”, a déclaré le patron de Mercedes.


“Donc, au moins Abu Dhabi, dans ce sens, aura permis à la FIA d’avoir une confiance plus solide pour appliquer la réglementation.”


Les propos de Toto Wolff font évidemment référence à la fin controversée du Grand Prix d’Abu Dhabi 2021, qui a vu Lewis Hamilton se faire dépasser dans le dernier tour par Max Verstappen, ce qui a décidé de l’issue du championnat.


L’ancien directeur de course de F1, Michael Masi, avait été violemment critiqué pour la façon dont il avait géré le redémarrage de la voiture de sécurité à cette occasion et il a ensuite quitté son poste avant le début de la saison 2022.


“Il y a des règles et elles sont écrites et de mon point de vue, que je sois traumatisé par Abou Dhabi ou non, ces règles ont été suivies à la lettre aujourd’hui” a déclaré Toto Wolff. “Il y avait une voiture sur la piste, il y avait des commissaires et une grue là-bas. C’est pour cette raison ils n’ont laissé personne dépasser.”


“Et après il n’y avait assez de temps pour redémarrer la course. Donc peut-être certains ne sont pas satisfaits de la réglementation et voulaient avoir un grand spectacle et deux derniers tours de chaos. Mais alors, il faut changer la réglementation. Je ne pense donc pas que nous devrions nous plaindre de tout ce qui s’est passé parce que ce sont les règles.” a conclu le Team principal de Mercedes.



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