top of page
Rechercher

Les tests antipollution sont-ils fiables ?

Avec le scandale du dieselgate, les tests antipollution des constructeurs automobiles sont très critiqués. Même s'ils ont beaucoup évolué, il reste compliqué d'évaluer la pollution réelle d'un véhicule.



Depuis 2015 le scandale du "dieselgate" touche de nombreux constructeurs comme Volkswagen, Renault et Peugeot. Ils sont sont soupçonnés d'avoir trafiqué les contrôles antipollution d'anciens moteurs diesel. Les constructeurs français nient en bloc toute intention de tromperie à l'époque. Mais depuis le dieselgate ces tests sont-ils plus fiables ? Autrement dit est-ce qu'aujourd'hui ma voiture mesure ce qu'elle pollue réellement ?


Mauvaise nouvelle, il est impossible de réellement connaître cette donnée. Toutefois les tests sont devenus plus réalistes. En effet, pendant 40 ans, c’était complètement déconnecté de la réalité. Tout était réalisé en laboratoire. Les constructeurs allaient jusqu’à scotcher les portières pour un meilleur aérodynamisme, avec forcément des écarts à l'arrivée. La direction des fraudes a ainsi pointé des différences de pollution pouvant aller jusqu'à 377% entre les tests d'homologation en laboratoire et sur route.

On est désormais plus proche d’un usage réel. Avec des normes plus sévères baptisées WLTP, les tests sont proches de la vraie vie. Les voitures doivent subir par exemple des accélérations franches et surtout cela se déroule désormais sur route ! Toutefois, il reste une partie réalisée en laboratoire et surtout les trajets en ville sont peu pris en compte. Mais, petit à petit, on vient à des valeurs qui se rapprochent de la réalité.

Les SUV hybrides rechargeables sont montrés du doigt. En fait une majorité d'automobilistes ne les rechargent pas. Et donc comme ils sont plus lourds avec les batteries, dans ce cas ils consomment et polluent plus.


Ford affiche carrément la consommation batteries vides ou pleines. Exemple pour le Kuga : consommation moyenne 1,4 l/100 km pour 32 g/km de CO2, mais le constructeur américain précise que les consommations peuvent grimper à 7,0 l/100 km et 163 g/km si le véhicule n'est pas régulièrement chargé. On ne peut que saluer cette initiative et espérer que la concurrence suivra.


bottom of page